Les catégories sont définies en fonction de critères et de valeurs seuils relatifs au risque d'extinction : effectifs, nombre d'individus matures, superficie et degré de fragmentation de l'aire de répartition... La méthode d’élaboration des Listes rouges est conçue pour permettre l'évaluation du maximum d'espèces en limitant l'impact des critères non applicables par manque de connaissances.
L’indicateur est construit sur la liste des espèces évaluées au niveau européen et considérées comme présentes en France dans le référentiel taxonomique nationale (TAXREF V12).
Il faut noter ici qu'il s'agit des évaluations à l’échelle européenne dans la liste rouge mondiale : c’est une initiative de l’UICN international qui fournit des évaluations à une échelle régionale, dans ce cas-là à l’échelle de l’Europe géographique. De ce fait, une espèce peut être présente dans d'autres pays sans y être menacée localement, ni être menacée à l'échelle mondiale. A l'inverse, même si le cas est plus rare, une espèce mondialement menacée peut ne pas l'être en Europe et ne pas figurer sur la liste rouge nationale.
De plus, à cette échelle d’évaluation, il est important de noter que tous les groupes taxonomiques n’ont pas été évalués. Cependant le panel taxonomique des listes rouges européenne est plutôt représentatif. Les principaux groupes taxonomiques évalués à l’échelle européenne sont les suivants : mammifères, amphibiens, reptiles, poissons d’eau douce, papillons, libellules, scarabées saproxyliques, mollusques et quelques groupe de la flore vasculaire.